A très bientôt à la Fondation qui, après  Louis Moret, Tina Fellay et moi-même continue sa belle existence grâce à Antonia Nessi (déléguée artistique) et Olivier Vocat (directeur).
Merci merci à tous.
Je vous souhaite une très belle année 2018.
Marie-Fabienne Aymon

L’ultime exposition est décrochée, on a fêté par une nuit mémorable de neige et de tempête les années passées ensemble et voilà que moi aussi je pars avec les murs! Quelle belle idée pour garder l’essence de cet espace parfait , une maquette et les petites œuvres que les artistes ont préparé pour y être accrochées. « Objet transitionnel » idéal, elle accompagne avec douceur cette fin d’année particulière.

Voilà, il est arrivé! Blanc sur blanc avec son logo orangé tel que l’avait redessiné Frédéric Pajak en 1997, le Livre de la Fondation Louis Moret 1997-2017 documente les expositions de ces 21 saisons (sans oublier l’index de toutes celles qui eurent lieu ici depuis 1985), à travers la reproduction de leur carton d’exposition et du texte de présentation qui les accompagnait. Édité par art&fiction publications, accompagné d’un texte de Françoise Jaunin, il est là pour garder la trace de ces 104 expositions aussi éphémères qu’investies de soin et d’exigence.  Un hommage, avant de partir, à tous les artistes qui ont partagé avec moi ces histoires de regard, de langage et de perception.

Parmi les nombreuses collaborations autour d’Alexandra Roussopoulos, une mention spéciale à la jeune bijoutière Silvana Mc Nulty qui réalise en fil de laiton martelé et plaqué or les plans suspendus des trois étages de la Villa Seurat, la maison mythique de son enfance, celle-là même qui est au cœur du thème de l’exposition de sa mère, Partir avec les murs. Complicité.

Les premières arrivées au vernissage, Cathryn Boch, artiste et amie d’Alexandra avec qui elle collabora sur une pièce à quatre mains exposée ici en 2015, et Antonia Nessi qui sera, dès la saison 2018, la déléguée artistique de la FLM.

Au Manoir de Martigny,  Latifa Echakhch a investi les trois étages et ses nombreuses pièces réputées difficiles. Elle les a brillamment traités, redéfinissant l’espace et la déambulation au moyen de panneaux peints d’un motif de ciel infini qui, gratté, revient sans cesse à sa dimension matérielle. Et bien plus encore à voir jusqu’au 3 décembre.

Fidèle au lieu, la jeune violoncelliste Estelle Revaz vernit son deuxième disque à la FLM. Bach & Friends est un piquant mélange de pièces de Bach et de musique contemporaine, un programme que la musicienne décrypte en racontant les coulisses de cet enregistrement.

C’est une très bonne nouvelle que ce Grand Prix 2017 de la Fondation vaudoise pour la culture attribué à Sophie Bouvier Ausländer! Réception au Palais de Rumine à Lausanne. On se réjouit avec elle de cette forte reconnaissance d’un travail qu’on aime depuis toujours.

C’est la fin de L’été dernier et les amis qui le peuvent saisissent l’ultime occasion de dérouler le fil du temps d’Ariane. Les artistes performeuses Marie-France et Patricia Martin sont de passage en Suisse et viennent nous rendre visite.

Jean Scheurer expose ses peintures récentes à Loèche (Leuk) dans le Haut-Valais, à l’invitation de Graziosa Giger dont la galerie se trouve dans l’une des plus anciennes et des plus belles maisons du bourg.

Une image après l’autre, L’été dernier apparait le long des murs de la Fondation. Ariane Epars dévoile 298 photographies, prises entre 2007 et 2017, qui témoignent de son regard et de ce qui nourrit en amont son travail de plasticienne. Vernissage le 1er juillet à 17 heures..

Derniers jours pour découvrir l’étonnante exposition de l’artiste hollandais Peter Schuyff, une série de toiles des années 80′ peintes lorsqu’il vivait à New York, revisite joyeusement les codes de l’abstraction en les mêlant tous.  Sans parler de ses dessins, réalisés sur des images anciennes trouvées dans le brocantes. Un régal!

John Carter est de retour en Suisse (cf. notre exposition en 2014) où il expose ses reliefs à  La Vitrine à Fribourg, une galerie spécialisée dans l’art concret et dirigée avec passion par  Laurence Fasel. Où l’on retrouve sa géométrie subtilement décalée et la douceur des surfaces poudrées de ses sculptures murales. A voir jusqu’au 24 juin.

Quand fond la neige, où va le blanc?  C’est la question posée par Shakespeare qui donne son titre à la nouvelle exposition d’Anne Peverelli..

La veille du vernissage d’Avalanche, sa troisième exposition personnelle à la FLM, Sophie Bouvier Ausländer photographie son installation de sculptures, Plastein, 42 pièces d’aspect minéral qui font écho aux nuages des dernières années.

C’est le premier hiver de l’installation qu’a réalisée Anne Peverelli pour l’esplanade des Alambics, devant le théatre de Martigny. Soixante cylindres de quatre hauteurs, quatre diamètres et quatre nuances de rouges différents y sont dispersés, ponctuant l’espace comme autant de carottages du sous-sol qui seraient remontés en surface, signalant au passage l’activité de l’École de théâtre qui se trouve dessous. Les étudiants du cycle voisin profitent également de cette intervention qui se trouve sur leur passage.

Un forum qui accueille des invités triés sur le volet, cette année l’architecte Rem Koolhaas, l’artiste Tino Sehgal ou ici l’écrivain et professeur Dave Beech entre autres, une institution phare, en 2017 le Stedeljik Museum d’Amsterdam et sa directrice Beatrix Ruf, et un thème, Size matters, pour discuter deux jours durant dans un décor de rêve! Ouvert à tous.