Rencontres, dialogues, échanges.. il y avait beaucoup de monde autour de Vincent Fournier pour le vernissage de son exposition Le Nuage d’Inconnaissance.
A déguster aussi dans le silence de ces courtes après-midi de fin d’automne.
Jusqu’au 14 décembre.
FINISSAGE
Latifa Echakhch au Centre Pompidou
Lauréate du Prix Marcel-Duchamp 2013, Latifa Echakhch vernit l’exposition à la clé, organisée dans l’année qui suit cette importante distinction, au Centre Pompidou à Paris. Sa très belle installation, L’air du Temps, occupe l’espace entier et se lit lentement et en trois temps qui offrent des visions différentes..
A voir jusqu’au 27 janvier 2015.
Jean Scheurer à Moutier
Jean Nazelle au CHUV
L’exposition du graveur Jean Nazelle au CHUV propose une lecture renouvelée de son oeuvre par un accrochage très réussi qui témoigne de son obsession du travail; en trois grandes vagues de petits formats resserrés, les gravures se déploient amplement sur le mur de cet immense halle passante dans un mouvement qui accompagne la marche des gens pressés et retient l’attention des plus curieux.
A voir à Lausanne jusqu’au 27 novembre 2014.
Finissage de la Triennale 2014
Après deux mois et demi d’expositions, la Triennale d’art contemporain Valais Wallis 2014 ferme ses portes. Les quatre sites investis par quatre curateurs – Heinrich Gartentor à Turtman, Rafael Dörig à la Belle Usine de Fully, Jean-Paul Fellay & Olivier Kaeser au barrage de Mauvoisin et Helen Hirsch à l’Ancien Pénitencier à Sion – ont rassemblé plus de 100 artistes auxquels s’ajoutent les expositions et évènements proposées par les 14 institutions organisatrices de la Triennale (association Label art). Ici Véronique Mauron, curatrice à la Ferme-Asile et Céline Eidenbenz, directrice du Musée d’art durant le finissage qui eut lieu sur le site de l’Ancien Pénitencier, au milieu de l’installation rouge géranium de l’artiste Maria Ceppi.
L’été 2014
Arles, Les rencontres photographique 2014
C’est la dernière édition de François Hébel en tant que directeur des Rencontres d’Arles puisque Sam Stourdzé, actuel directeur du Musée de l’Elysée à Lausanne reprendra le flambeau dès 2015. Festival haut les coeurs à Arles cette année.. Ici Martino Bacigalupo et ses saisissantes chutes de photos d’identités , un extrait de la Walther Collection présentée sous l’angle des typologies.
Festival d’Avignon 2014
Tandis qu’une réflexion sur les lieux d’exposition « différents » investis par l’art contemporain sous-tend la Triennale 2014, l’expérience de la visite de La Disparition des lucioles à la prison (désaffectée) Sainte-Anne à Avignon est aussi puissante qu’éprouvante tant le lieu est chargé d’une terrible mémoire. La collection Lambert présente cette exposition délocalisée avant de réouvrir dans ses espaces agrandis en 2015. Ici, vue sur le couloir du quartier des Femmes en l’état.
Jusqu’au 25 novembre.
Valentin Carron
Peintures, arts appliqués, design et sculpture, l’ensemble de l’exposition de Valentin Carron, Ciao Muddy Plain repose sur un choix bien dosé d’oeuvres qui dialoguent. L’Oiseau fou au centre remet à l’honneur la sculpture de Marco Pellegrini dont l’original en métal se trouve depuis 30 ans sur les pelouses du Manoir de Martigny; un axe invisible se tend dans la ville entre les deux institutions impliquées dans la Triennale 2014.
Scruffy Mechanic, Grey Bench de Valentin Carron, devant l’entrée de la Fondation Louis Moret, don de l’artiste à un lieu qu’il apprécie.
Valentin Carron vérifie l’installation côté cour d’une oeuvre fonctionnelle, Scruffy Mechanics, Grey Bench, qui accueille les visiteurs.
Bex&Arts 2014
John Carter
John Carter est arrivé de Londres pour le vernissage de l’exposition qui est consacrée à ses peintures et gravures sur papier. Un ensemble magnifique qui fait écho à ses reliefs, dans la même géométrie déboitée, dansante, paradoxale. On rend hommage à ce double mouvement idéal, ligne de force et abondance de fantaisie, construction et exceptions fertiles.
Alexandra Roussopoulos à Paris
Une nouvelle série de peintures sur toile aux plans subtils, une peinture murale monumentale, une exposition en trois volets et une foule d’amis artistes invités à intervenir dans son exposition, c’est la proposition généreuse d’Alexandra Roussopoulos à la Galerie Scrawitch à Paris XIIIè jusqu’au 30 mars.
Le langage est au centre de l’oeuvre trop rare de Berclaz de Sierre. Attentif aux mots et à leur littéralité, il les confronte à ce qu’ils désignent et souvent, dans cet écart, un étrange écho se fait entendre… Ici, les formes molles de quatre cols de polos usagés, suspendus au mur, évoquent la fatigue et la banalité de la vie ordinaire. Et pourtant ils ont en commun l’inscription de la marque Happy Life, imprimée sur leurs étiquettes. Les mots ont le sens de la mélancolie…
Gilles Porret détourne ici les livres, les entraine du côté de la sculpture en en confisquant l’usage, en les disposant comme des stèles de formats différents et en apposant sur chacun un signe graphique … et sonore; des onomatopées bruitistes empruntées au monde de la BD dont il est féru, et déclinées selon sa célébre palette de 11 couleurs. Gilles Porret reviendra en septembre pour une exposition personnelle.
Eva T. Bony poursuit un projet linéaire et infini, l’inscription à la chaux de la suite des nombres premiers, in situ et à l’occasion d’expositions ou de résidences d’artistes. Ici Protos se déploie au jardin, de 563 à 659. A suivre ailleurs, plus tard.. Et bientôt une première publication pour documenter cette ligne de temps égrené à l’échelle minuscule d’une vie humaine..
Les livres d’Eva T.Bony sont enserrés entre deux plaques de caoutchouc noir; les mots apparaissent dans des fenêtres découpées et recomposent un texte inédit. Andrea Wolfensberger donne corps aux sons, ici l’onde graphique du son produit par le rire de son fils, développée dans l’espace.
Andrea Wolfensberger
Raymond Depardon
Des nouvelles de Sophie Bouvier Ausländer
Ciel de Paris
Vernissage de l’exposition de Latifa Echahkch chez Kammel Mennour, rue du Pont de Lodi, Paris VI, à voir jusqu’au 22.03.14. Ici, La Dépossession.